Certains l'ont appelé le cerveau du moteur. Et il n'a pas tort : l'ECU (Engine control unit) ou Ecm (Engine control module), c'est-à-dire les unités de contrôle de gestion du moteur, sont en fait le centre névralgique qui supervise chaque aspect de son fonctionnement, aussi bien dans les moteurs essence que diesel (et. également sur les hybrides). Autrement dit, l'ECU prend les informations d'une multitude de capteurs à bord de la voiture, les traite seconde par seconde et envoie une série de commandes aux actionneurs périphériques pour faire fonctionner le moteur selon la stratégie envisagée dans le projet.
Alchimie complexe. Pour aller encore plus en détail, le calculateur décide par exemple de l'avance à l'allumage dans les moteurs essence, de l'activation et de la durée des phases d'injection, de l'activation du variateur de phase et de la pression du turbo. Il établit également l'activation du système start&stop, la coupure de l'injection en phase de déclenchement et un mode de fonctionnement différent si le moteur est alimenté avec de l'essence à indice d'octane élevé via le capteur de cliquetis (sur les moteurs qui en sont équipés). De plus, l'unité de contrôle fait varier en permanence les paramètres en fonction des conditions de conduite, de la température de l'air ambiant et du moteur, de la charge sur la pédale d'accélérateur, etc., pour garantir toujours les meilleures performances en termes de consommation et d'émissions au déchargement. Qu'est-ce que le calculateur moteur ? Bref, un super cerveau.
Juste pour vous donner une meilleure idée, je vous laisse avec le post de Ferrari :
"Nous avons eu un problème d'allumage dimanche matin et un deuxième problème en course, toujours avec l'unité de contrôle. Cela n'était jamais arrivé auparavant, le sujet a fait l'objet d'une analyse approfondie, mais malheureusement nous aurons une pénalité." C'est ainsi que le directeur de l'équipe Ferrari, Frédéric Vasseur , a expliqué le problème auquel l'équipe est confrontée sur le Sf-23 de Charles Leclerc, contraint à l'abandon à Bahreïn . Toutefois, Vasseur a assuré que le Monégasque "est motivé et travaille avec nous, en poussant toute l'équipe. Il soutient tout le monde de manière positive" - a-t-il souligné - se disant ensuite optimiste quant au fait que "en Arabie Saoudite, nous pouvons prendre un pas de plus pour se rapprocher de Red Bull sur une piste différente de Bahreïn. Ce n'est pas une question de potentiel de la machine. Je pense - a conclu Vasseur - que ce sera une toute autre histoire"
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